Le village Ibère
Les Ibères, qui privilégiaient pour s’installer les collines dominant les vallées fertiles, trouvèrent le cap Sant Sebastià à leur goût. En effet, cet escarpement rocheux qui surplombe la Méditerranée du haut de ses falaises de 175 m, avait de quoi plaire.
Beaucoup d’objets furent mis à jour, comme ces gobelets en céramique probablement utilisés lors de cérémonies rituelles, des stèles en pierre provenant certainement d'un cimetière non encore découvert et un os gravé représentant une tête de déesse.
Les gens du village utilisaient les objets en bronze, comme cet hameçon et ces aiguilles.
Des poids de métiers à tisser utilisés pour maintenir le fil tendu, des boutons, des broches, nous donnent un aperçu de leur façon de se vêtir.
Plusieurs pièces de vaisselle provenant de Grèce, d'Italie, des amphores contenant du vin de Marseille, prouvent que les échanges avec les autres peuples étaient nombreux.
Les maisons mitoyennes étaient très simples, constituées de deux pièces.
Les murs étaient faits de briques d'argile et de paille séchées, les plafonds de branches, de roseaux et de boue, le sol d'argile compactée.
Ils stockaient le grain, qui avait été pilonné à l’aide de mortier de pierre puis tamisé, dans des silos. Certains des quinze silos retrouvés font entre 4 et 5 mètres de profondeur.
L’agencement du village montre la présence d’espaces communs et publics comme des places et des rues, des silos, un four à pain ou des ateliers de céramique. Tout cela suggère une organisation bien structurée et une certaine hiérarchie sociale.
Les archéologues n'ont pas retrouvé de temple dans le village. Pas étonnant, à mon avis, il est sous la tour, à l'emplacement de l'ancienne chapelle.